Dans chaque village que nous avons traversé se dressaient un ou deux minarets. Exotisme, étrangeté, on ressent l'éloignement de la culture locale et de la nôtre. Jusqu'à ce qu'on se rende compte que ce n'est pas différent de nos clochers d'églises qui se dressent à l'horizon et annoncent la présence d'une communauté de croyants, ou du moins qui croyaient lorsqu'on a construit l'église. Même sentiment d'étrangeté quand on visite des endroits aux noms mystérieux, comme Sidi Kaouki ou Sidi Ifni. Jusqu'à ce qu'on apprenne que Sidi veut dire Saint. On comprend que Sidi Ifni n'est pas beaucoup plus exotique que Saint-Sauveur au Saint-Isidore, seule la langue lui confère cette étrangeté.
Ce qui nous accompagne le plus au quotidien c'est, cinq fois par jour, l'appel à la prière par le Muezzin. D'une voix sérieuse, basse, empreinte de gravité, il invoque la gloire de dieu: Aaaaaallahu ackbar! (Dieu est grand!). Les premiers jours, quand l'appel de la nuit retentissait à quatre heures et demi du matin, ça nous réveillait. Maintenant, l'appel accompagne nos rêves, sans les interrompre.
La présence de la langue arabe est un autre signe de la présence de l'Islam. En effet, bien que la version marocaine de l'arabe soit la langue la plus usitée, nous sommes dans une région à forte prédominance berbère. Mais comme le Coran ne doit pas être traduit, tout le monde parle et lit l'arabe, même si la majorité, dans le sud du pays, préfère utiliser le berbère comme langue de tous les jours.
Au Maroc, l'avenir n'appartient à personne d'autre qu'à Dieu. Et cette attitude, qui se cache derrière l'expression Inch'Allah (si Dieu le veut), nous accompagnera longtemps. Personne ne parle d'avenir sans terminer sa phrase avec cette expression. D'une certaine façon, nous partagons cette attitude depuis longtemps quand nous affirmons "qu'il faut faire confiance à l'univers."
Et la charité...on a beaucoup à apprendre des Marocains sur l'application quotidienne de la charité. On espère pouvoir en faire plus quand on sera de retour au Canada. Inch'Allah.
Minaret de la Koutoubia, à Marrakech. |
Ce qui nous accompagne le plus au quotidien c'est, cinq fois par jour, l'appel à la prière par le Muezzin. D'une voix sérieuse, basse, empreinte de gravité, il invoque la gloire de dieu: Aaaaaallahu ackbar! (Dieu est grand!). Les premiers jours, quand l'appel de la nuit retentissait à quatre heures et demi du matin, ça nous réveillait. Maintenant, l'appel accompagne nos rêves, sans les interrompre.
La présence de la langue arabe est un autre signe de la présence de l'Islam. En effet, bien que la version marocaine de l'arabe soit la langue la plus usitée, nous sommes dans une région à forte prédominance berbère. Mais comme le Coran ne doit pas être traduit, tout le monde parle et lit l'arabe, même si la majorité, dans le sud du pays, préfère utiliser le berbère comme langue de tous les jours.
Au Maroc, l'avenir n'appartient à personne d'autre qu'à Dieu. Et cette attitude, qui se cache derrière l'expression Inch'Allah (si Dieu le veut), nous accompagnera longtemps. Personne ne parle d'avenir sans terminer sa phrase avec cette expression. D'une certaine façon, nous partagons cette attitude depuis longtemps quand nous affirmons "qu'il faut faire confiance à l'univers."
Et la charité...on a beaucoup à apprendre des Marocains sur l'application quotidienne de la charité. On espère pouvoir en faire plus quand on sera de retour au Canada. Inch'Allah.
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